jeudi 5 septembre 2013

Fin de parcours

Retour à la maison pour nous deux.
Petite soirée sympa chez Jean avant notre départ.
Merci à tous pour leur gentillesse.
 Jean pour ses motos qui même si elles ne sont au top nous ont permis de faire  1900 km sur les routes et les pistes défoncées de la Grande île.
 Njara qui les a préparées et est venu nous assister lorsqu'on était dans la galère.
Patricia pour sa cuisine et son sourire.
 Briand pour nous avoir fait découvrir la musique malgache avec talent.
Après  une petite récupération je ferai un petit post pour conclure ce voyage qui aura une bonne place dans mes souvenirs de voyageur.
Je crois aussi que Francesco qui lui travaillait pendant ce voyage a  une matière de qualité pour faire le reportage pour MOTO MAGAZINE qui paraîtra au printemps prochain.









mardi 3 septembre 2013

Tana

Journée à Tana avec Jean qui nous pilote dans le dédale des rues.
Animation garantie, circulation garantie également avec une vitesse moyenne avoisinant probablement les 10 km/h au milieu  des taxis brousse (c'est leur nom à Tana) qui assurent le transport en commun.
ce soir dernier repas avec au menu des tilapias poissons du lac voisin et pâtes sauce tomate préparées par Francesco
demain départ de notre vol Air-Madagascar à 7h avec arrivée à Paris vers 5h.

retour à Tana

Nous retrouvons enfin une connection internet chez Jean
Notre journée de repos avant-hier à Ambalavao à été réparatrice,la petite ville Betsilao est très sympa.
Marcel notre guide du parc Andringitra nous fait découvrir sa ville
Le marché journalier est toujours très spectaculaire.
Nous n'avons pas su qui avait gagné la course de vélo sur 9 tours du bourg dont nous avons vu le départ.
Il y a une vingtaine d'ethnies sur l'ile. Le sentiment identitaire est très fort pour chaque communauté.
Les Mérinas sont les plus nombreux et les plus puissants. Ils sont historiquement présents dans les sphères du gouvernement et de l'administration,
L'opposition entre les populations des hautes terres et celles des cotes est marquée, ces dernières se considérant défavorisées souvent à juste titre.
La situation politique compliquée n'affecte pas la population qui est blasée par l'incurie des politiques qui leur promettent à chaque élection un avenir meilleur et ne voit jamais rien.
Le pays semble à l'abandon. Il n'y a aucun entretien des routes et des pistes. Même la fameuse Nationale 7 épine dorsale du pays est très souvent en mauvais état. Le pays perd 1000 km de routes goudronnées chaque année.
Les voleurs de zébus (dahalos) sévissent dans le sud. Un véritable trafic est en place. Les zébus sont volés dans les villages puis regroupés et vendus pour être exportés vers le Mozambique.
 L'armée et la police sont impuissantes malgré quelques actions médiatisées.
Les villageois se défendent comme ils  peuvent en exécutant ces voleurs avec la bienveillance  qui n'est pas toujours acquise des autorités.
La vie s'écoule au rythme malgache « mora mora » c'est à dire « doucement doucement ».
Ici rien ne pose problème, on s'adapte à la situation. Si les planches du pont qui traverse la rivière ont été enlevées ou sont cassées on passe à coté du pont même si cela devient acrobatique. C'est ce qui a provoqué la chute de Francesco l'autre jour.
Hier matin nous prenons la 7 vers le nord.
La route est toujours aussi belle avec ses rizières et ses villages aux maisons de terre rouge.
A 15 kms de notre destination Antsirabé ma moto refuse d'avancer, il est 5h30 du soir et la soleil est en train de plonger à l'horizon.
Il faut improviser, Francesco trouve dans le village suivant une camionnette qui accepte de charger  la moto et la ramener à l’hôtel prévu.
Après un contact avec Jean, Njara le mécanicien qui a préparé nos motos se trouvant à 100kms rejoint l’hôtel le soir.
Ce matin il arrive à redémarrer la moto mais ça ne dure pas, il est obligé finalement de court-circuiter le démarreur, il faut pousser pour démarrer la moto.
Francesco le prend derrière lui pour remonter à Tana à 170kms.
Nous arrivons maintenant chez Mada Liberté après la traversée épique de Tana dans les embouteillages du soir.
Demain journée à Tana puis retour en France Mercredi.






lundi 2 septembre 2013

samedi 31 août 2013

deux vazas à Ambalavao

Ici nous sommes des vazas (les blancs)
Le gens très accueillants et nous souhaitent la bienvenue dans leur pays.
Francesco fait bien quelques fois peur aux enfants avec sa barbe et son ventre mais une petite photo souvent sollicitée fait rentrer les choses dans l'ordre.
ce matin visite du marché de cette agréable bourgade aux maisons à balcons de bois sculpté.
Nous sommes en pays Betsilao l'une des ethnies des hautes terres.
L'autre ethnie dominante est constituée par les mérinas qui détiennent souvent les postes de responsabilité.
le sentiment d'appartenance à la communauté est très fort.
Internet est particulièrement lent et je vais donc arrêter ce post
demain nous commençons notre remontée (descente) vers Tana que nous retrouverons lundi soir

 


vendredi 30 août 2013

Parc de l'Andringitra

Ce parc national se trouve à 30kms de la N7 dans le massif du même nom
Le sommet du massif est à 2800m.
Les 2 vallées Ouest et Est de la chaine sont parsemées de petits villages.
Nous choisissons le coté Est de la vallée du Tsaranoro
Nous faisons aujourd'hui une balade en 4x4 avec un guide car Francesco a mal à l'épaule suite à une petite chute lors de notre traversée des hauts plateaux.
Les images suivantes seront plus parlantes que ma prose pour illustrer la beauté de ce que nous avons vu pendant cette balade qui restera un grand souvenir de notre voyage.
Nous logeons à l’hôtel des bougainvilliers à Anbalavao une jolie bourgade sur la 7.