mardi 3 septembre 2013

retour à Tana

Nous retrouvons enfin une connection internet chez Jean
Notre journée de repos avant-hier à Ambalavao à été réparatrice,la petite ville Betsilao est très sympa.
Marcel notre guide du parc Andringitra nous fait découvrir sa ville
Le marché journalier est toujours très spectaculaire.
Nous n'avons pas su qui avait gagné la course de vélo sur 9 tours du bourg dont nous avons vu le départ.
Il y a une vingtaine d'ethnies sur l'ile. Le sentiment identitaire est très fort pour chaque communauté.
Les Mérinas sont les plus nombreux et les plus puissants. Ils sont historiquement présents dans les sphères du gouvernement et de l'administration,
L'opposition entre les populations des hautes terres et celles des cotes est marquée, ces dernières se considérant défavorisées souvent à juste titre.
La situation politique compliquée n'affecte pas la population qui est blasée par l'incurie des politiques qui leur promettent à chaque élection un avenir meilleur et ne voit jamais rien.
Le pays semble à l'abandon. Il n'y a aucun entretien des routes et des pistes. Même la fameuse Nationale 7 épine dorsale du pays est très souvent en mauvais état. Le pays perd 1000 km de routes goudronnées chaque année.
Les voleurs de zébus (dahalos) sévissent dans le sud. Un véritable trafic est en place. Les zébus sont volés dans les villages puis regroupés et vendus pour être exportés vers le Mozambique.
 L'armée et la police sont impuissantes malgré quelques actions médiatisées.
Les villageois se défendent comme ils  peuvent en exécutant ces voleurs avec la bienveillance  qui n'est pas toujours acquise des autorités.
La vie s'écoule au rythme malgache « mora mora » c'est à dire « doucement doucement ».
Ici rien ne pose problème, on s'adapte à la situation. Si les planches du pont qui traverse la rivière ont été enlevées ou sont cassées on passe à coté du pont même si cela devient acrobatique. C'est ce qui a provoqué la chute de Francesco l'autre jour.
Hier matin nous prenons la 7 vers le nord.
La route est toujours aussi belle avec ses rizières et ses villages aux maisons de terre rouge.
A 15 kms de notre destination Antsirabé ma moto refuse d'avancer, il est 5h30 du soir et la soleil est en train de plonger à l'horizon.
Il faut improviser, Francesco trouve dans le village suivant une camionnette qui accepte de charger  la moto et la ramener à l’hôtel prévu.
Après un contact avec Jean, Njara le mécanicien qui a préparé nos motos se trouvant à 100kms rejoint l’hôtel le soir.
Ce matin il arrive à redémarrer la moto mais ça ne dure pas, il est obligé finalement de court-circuiter le démarreur, il faut pousser pour démarrer la moto.
Francesco le prend derrière lui pour remonter à Tana à 170kms.
Nous arrivons maintenant chez Mada Liberté après la traversée épique de Tana dans les embouteillages du soir.
Demain journée à Tana puis retour en France Mercredi.






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